Elle est justement devenue moins exigeante, mais cela dit je ne comprends pas votre raisonnement...

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Alphonse de Lamartine

Et bien mon raisonnement est simple : le niveau d'un concours ne dépend justement pas que de l'exigence demandée sur le papier par le jury ... mais aussi du niveau réel des candidats (sauf à pouvoir se permettre de ne pouvoir que peu des postes proposés).
Donc oui je me pose la question : comment exiger un niveau supérieur pour un concours qui attire moins ?
Ce n'est pas un examen où l'on peut se permettre de donner le diplôme qu'à ceux qui satisferaient les exigences ... c'est un concours et par définition son niveau est lié à celui des candidats qui s'y présentent.

Peut être le fonctionnement des concours m'échappe t-il.

J'ai mieux compris, merci.
Non, vous avez bien raison sur le fonctionnement des concours, mais il me semble que vous suggériez initialement que c'était uniquement la réussite ou non des candidats à plusieurs concours qui les hiérarchisaient. Cela ne se pourrait.
J'ai connu des personnes réussissant à l'agrégation et pas au capes.

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Le PLP est très didactisé à l'oral. Sur 4 épreuves possible, seule l'étude de texte en français ne l'est pas.
Quant aux épreuves de lettres, elles ne demandent pas un niveau de connaissance équivalent à l'Histoire-Géo.
L'attitude des jurys n'est pas non plus la même au PLP qu'au CAPES, au PLP les questions à l'oral cherchent toujours à aider le candidat, pas à chercher ses failles (sauf si vraiment tout le reste est bon). Si en théorie c'est pareil pour le CAPES, dans les faits ce n'est pas vraiment pas toujours le cas.

Certes, mais ce n'est pas une règle, cela dépend des commissions. Certaines peuvent être très bienveillantes à l'égard du candidat, d'autre pas du tout. Cela est d'ailleurs valable pour les deux concours.
Une précision : vous avez passé le capes dans la session exceptionnelle si j'ai bien lu. Les épreuves orales du nouveau capes se sont légèrement didactisés - tout comme le 2ème écrit d'ailleurs (pas le cas du plp) - pour ressembler au plp. Du moins, c'est ce que la réforme souhaite produire.

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En effet, je parle par rapport à la session exceptionnelle du CAPES.
Cela dit je pense qu'au delà des épreuves la difficultés dépendra toujours à l'avenir de la volonté ou non du recruter des enseignants, tout simplement. Avec n'importe quelle épreuve, s'il y a peu de postes on cherche plus à mettre les candidats en difficulté je pense.
Autre différence entre le plp et le CAPES: l’étendue des questions. Les questions du plp sont toujours moins vastes que celles du CAPES et recoupent le programme.

Cela veut dire que les jurys sont bien plus sympathiques qu'il y a 10 ou 20 ans !
On ne peut pas dire qu'il y a peu de postes en H-G, surtout à la fin d'une année avec deux sessions de concours.


C'est vrai, merci de le rappeler, mais en géographie la question sur la France est plus "large" au plp qu'au capes.
Cela dit, le capes tend à recouper aussi davantage les programmes du secondaire, du moins c'est l'évolution affichée pour l'avenir. Il suffit juste de regarder la nouvelle question de contemporaine, qui ressemble étrangement à celle du plp.

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J'avais fait un poste sur le PLP donc je ne vais pas tout reprendre mais d'après ce qui a été dit dans les postes.
En terme de % de réussite au concours par rapport au nombre de candidats passant les écrits l'ordre est: PLP externe, CAPES externe, PLP interne, CAPES interne. Donc il est effectivement statistiquement plus facile d'avoir le PLP que d'avoir le CAPES interne. (par rapport aux chiffres de 2012 je n'ai pas refait le calcul depuis).

Sinon pour la préparation celle du CNED est correcte (500€), en province l'université d'Artois est très bonne. Pour le concours interne PLP voir du côté du CNFETP pour le privé.
Après le jury du plp est bienveillant et aime apprendre du candidat contrairement à certains membres du jury du capes. Je me souviens de mon sujet sur la poésie a-t-elle sa place dans la science géographique où le charmant monsieur qui avait pondu le sujet m'avait dit que ma définition de poésie était plus que nulle tout comme la deuxième proposée (je lui avais alors gentiment expliqué qu'elles venaient des fiches éduscol du bac pro et l'autre d'un manuel universitaire de grammaire - ce qu'il n'a pas eu l'air d'apprécier). Bref.

L'enseignement peut varier. Dans un monde parfait avec 9h de lettres 9h d'hg on fait à peu près 4h de géo par semaine.
Dans un bahut avec des collègues préférant enseigner les lettres on peut se retrouve avec 16h d'hg et 2h de fr (et là on tourne jusqu'à 8h de géo).
A l'inverse on peut se retrouver avec 16h de fr et 2h d'hg (c'est arriver à un ami cette année lorsqu'il était stagiaire). Et enseigner les lettres ça n'a rien à voir avec enseigner l'hg.

Enfin l'avantage du PLP c'est d'avoir des questions en lien avec les programmes du LP (3ème prépapro, CAP, bacpro). Et deux questions ne bougeant pas (la France en géo et la France en histoire (en général depuis 1789)).

"La poésie a-t-elle sa place dans la science géographique"... Ils faut vraiment être perché pour sortir ce sujet... Qu'on en discute au coin d'un bar je ne dis pas, mais que des candidats jouent une année de travail là dessus (alors que je doute qu'il ait abordé la question) je ne trouve pas ça très malin. Effectivement, on doit pouvoir argumenter sur tout au capes, mais il y a quand même un élément déstabilisant que n'auront pas les candidats avec un sujet plus classique.

Pour les Lettres en PLP il ne faut pas non plus oublier que le programme de français pour les CAP est assez original, j'aurais même tendance à dire que ce n'est pas que du français, c'est surtout de la préparation à l'insertion sociale comprenant inévitablement une maitrise du français.

Totalement d'accord ! Jouer 1 an (au moins) de travail sur ça ... je dis pauvre candidat.
La capacité à argumenter sur un sujet à l'improviste ... ok ... mais un vrai sujet ... pas n'importe quoi !

Au fait Malicorne, vous avez choisi quoi, si ce n'est pas indiscret ?

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Le CAPES, pourquoi ?
Et vous cher Duc, que pensez-vous de ces sujets "atypiques" qui tombent au CAPES ? On nous parlent souvent d'une tolérance plus grande envers les candidats soumis à ce genre de questions, et pourtant l'impression au sein de la cohorte des candidats et que ceux qui tirent le mauvais sujet ne passent que très rarement...

Pour rien, étant donné que vous aviez le choix, vous auriez tout aussi bien prendre l'autre.


Je n'ai pas bien compris chez DerMax si son sujet sur la "poésie" concernait le capes (l'ESD alors ?) ou le plp...
Au-delà de cette question, je trouve cela lamentable - cela pourrait encore se comprendre au plp dans une leçon de géo, en lien avec le français, même si cela est un peu tiré par les cheveux ; si c'est au capes c'est scandaleux -, mais comme partout, il y a les sadiques et les bienveillants !
Une question pareille peut se justifier uniquement si la prestation du candidat dans son exposé a été brillante - on va donc plus loin... -, sinon c'est tout bêtement pour le destabiliser et donc le descendre. Après, ce n'était qu'une question, peut-être noyée parmi d'autres plus pertinentes...
Il faudrait que DerMax nous en dise davantage.

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A propos des sujets atypiques qu'on voit fleurir sur internet (je pense que la plupart sont réels, mais parfois il y a peut-être le jeu de la rumeur !)... l'organisation de l'épreuve d'ESD au CAPES avait été changée depuis 2011 : plusieurs candidats planchaient sur le même sujet en même temps (il n'y avait plus de tirage au sort comme avant). Est-ce toujours le cas avec la dernière mouture du CAPES rénové ?
Si oui, il faut relativiser : les sujets les plus exotiques (et il y en avait déjà il y a x années !!) sont sans doute moins facilement validés (si tous les jurys sont concernés) et je pense que s'ils se rendent compte que tous les candidats passant à telle heure sur tel sujet sont recalés, ils harmoniseront plus facilement aussi !
Si non... c'est plus embêtant...


Je ne veux pas faire mon malin. J'ai eu mon CAPES il y a quatre ans, et aujourd'hui, je serais bien embêté si je devais repasser l'ESD, pour être honnête. Mais quand je l'ai passé, j'avais bossé sur des sujets comme "Géographie et poésie", je me rappelle encore de l'existence de la "géopoétique", je me demande même si ce n'est pas tout simplement dans le Bavoux !

Effectivement c'était le sujet que j'ai eu en ESD géographie en juin 2013. J'ai eu 02/20 (alors que je trouvais ma partie Agir... /6 assez bonne) et loupé le concours à 0,5 ou 1 point.
Sinon Guise a raison la géopoétique est une branche de la géographie qui a un site mis à jour et des publications régulières, n'ayant pas lu le Bavoux je ne serai dire.

Quoiqu'il en soit pour avoir été aux 4 oraux (plp interne/externe et hg interne/externe) j'ai eu en horreur l'attitude des membres de l'ESD géo avec cet air supérieur... que n'avaient pas les membres des autres concours qui cherchaient toujours à valoriser à creuser. Après je conçois tout à fait qu'ils soient là pour juger à un moment T sur un sujet précis mais je trouve qu'il y a une manière de faire les choses.