caramel56 a écrit :
eh bien je me demandais ce qu'il restait de la noblesse française à la fin du XIX siècle ....?
COncernant leurs privilèges par exemple (bien-sûr ils conservent le droit de ne pas payer l'impot) mais autrement à part cela....
?
Bien sûr que si ils payent l'impôt. Les privilèges ont été abolis le 4 août 1789. Cela n'a pas aboli la position sociale dominante de la noblesse, mais en tout cas des privilèges il n'y en a plus.
N'ayant plus de privilège, la noblesse n'a plus vraiment d'existence légale (qu'est-ce que la noblesse en France, sinon justement un ordre qui se définiti par le non-paiement de l'impôt direct qu'est la taille?), mais les familles nobles restent longtemps au sommet de la hiérarchie sociale. Voir Balzac, Flaubert et Proust.
Citer :
Voilà j'aimerais bien avoir quelques précisions d'ensemble sur cette noblesse qui je crois à fusionner avec la bourgeoisie?
Fusionner avec la bourgeoisie, cela ne veut pas dire grand chose concrètement. Le fait qu'il n'y ait plus de privilèges a brouillé les frontières, qui ne sont plus imperméables. Mais allez dire à un noble du Second Empire qu'il est un bourgeois, cela ne va pas beaucoup lui plaire.
Et puis, comme toujours, il faut distinguer les périodes. Le XIXe siècle, c'est vaste, et les régimes sont très différents. Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, il y a un cens requis pour voter et être éligible : seules les grandes familles, qu'elles fussent de vieille noblesse, de noblesse d'Empire ou de la très haute bourgeoisie, peuvent exercer le pouvoir. La noblesse d'Ancien Régime joue donc un rôle politique prédominant.
En revanche, sous la IIIe République, la noblesse a très largement perdu de son pouvoir politique, mais elle conserve une assise sociale importante.