Il est fort probable effectivement que nous aurons des difficultés, en tous cas dans les premiers temps, pour communiquer avec ces extraterrestres. Quoi que si ce sont eux qui viennent à notre rencontre cela signifie qu'ils seraient à un stade plus "evolué" que le notre ( pour parvenir à parcourir de telles distances ) et qu'ils seraient donc en mesure de se mettre à notre niveau ( ou d'apprendre rapidement nos méthodes de communication ). Mais nous sommes en train de digresser lourdement par rapport au topic.

Il faut raisonner espece par espece. Cette biomasse constituée par ces micro-organismes regroupe des centaines de milliers ( des millions ? ) d'especes.

Judicieuse remarque. On peut avoir l'impression que les progrès scientifiques suivent une courbe exponentielle. Ceci serait une vrai chance pour nous car nous pourrions etre les temoins de decouvertes extraordinaires ( je n'ai que 43 ans ) , y compris dans le champ de l'Histoire de l'archeologie et de la genetique appliquée à l'Histoire.

Il faut savoir aussi ce que nous entendons par progrès et ne pas forcément le confondre avec le progrès technologique. Tout est question d'époque. Par exemple, Léonard de Vinci, intelligence remarquablement visionnaire de la charnière Moyen Âge / Renaissance, a conçu des plans de machines qui représentaient un véritable progrès technologique, voire une révolution. Ces machines n'ont jamais vu le jour et celles qui leur ressemblent le plus aujourd'hui ne sont apparues que trois siècles après. Un génie isolé dans un monde qui n'est pas prêt peut avoir tout le génie qui veut, ça ne change rien à l'évolution de la société et du monde. Le progrès humain, et en particulier le progrès des mentalités, des cultures, des schémas sociaux, est beaucoup beaucoup plus lent. Même si c'était possible, vous ne pourriez pas transformer un homme du Magdalénien en homme d'affaires New Yorkais. En admettant que le sort du second soit plus enviable que celui du premier, ce qui reste pure conjecture.

Pendant des dizaines de milliers d'années et jusqu'à une époque très récente, la préoccupation essentielle de l'humanité, si essentielle d'ailleurs qu'elle constitue son angoisse la plus viscérale, a été de pouvoir manger à sa faim. Toute l'évolution de l'humanité dans son ensemble (là, en tant que société, pas en tant qu'êtres biologiques) est axée là-dessus depuis... au moins depuis Homo Erectus, si ce n'est davantage. Les restrictions de la dernière guerre et le comportement de certaines personnes qui consiste à faire des stocks alimentaires dès que survient l'ombre d'une menace (par exemple, au début de la Première Guerre du Golfe, ici même en France) ne s'éloignent pas de cette ligne directrice. Le spectre de la faim hante toujours l'inconscient collectif, c'est assez dire si l'humanité en a lourdement souffert.

A ce titre, les découvertes ou inventions concernant l'alimentation ont précédé toutes les autres. Je dirais même que toutes les autres découlent de celles-là : le feu, l'agriculture, l'élevage... Il n'y a que l'estomac satisfait qu'un être humain puisse se consacrer à des activités moins triviales, comme la spiritualité, la réflexion, l'art, les sciences... etc.

Atlante,
Je vous rejoins complétement
Les romains ne disaient-ils pas d'ailleurs : " ventre affamé n'a pas d'oreilles "
Cordialement,
ps -désolé pour ce silence radio de plus de 2 ans !

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" Il faut user de tout avec modération, surtout de la modération " Auguste Marseille Barthelemy

Avec toutefois un bémol : on meurt encore plus vite de froid ou de soif que de faim , de sorte que la recherche d'un abri ou d'un point d'eau a été tout aussi primordiale

Tout a fait, le maintien permanent des besoins ou paramètres vitaux ( encore appelé homéostasie )
( temp, glycemie, ..... )
Mais nous basculons progressivement de l'Histoire vers la biologie me semble-t-il ; attention au hs ...........

L'eau fait partie du régime alimentaire : on y supplée dans la foret équatoriale par la consommation de fruits aqueux , mais dans les épisodes glaciaires il faut savoir faire fondre la glace , et recueillir l'eau
C'est dire que les innovations ont du aller de concert , en fonction des modifications du climat