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Ok, Super! c'est à la mode, allons-y! et ne posons surtout pas de questions
Vous n'avez pas compris mes derniers post. Je ne remet pas en cause la technique mais vu les prouesses qu'elle permet il faut nécessairement être prudent sur les conclusions. Je ne sait pas si vous avez participer à un comité de lecture mais vous devez savoir que la course à la publication pour évaluer les équipe de chercheur aboutit souvent à de grosse bourde, des manip non reproductibles, des contamination avec l'ADN des archéologues.
Ce que vous écrivez relève de l'évidence. Seule une connaissance plus approfondie de la génétique par les archéologues et une connaissance plus approfondie de l'histoire par les scientifiques peut prévenir cette dérive.
Concernant la contamination avec l'ADN des archéologues, bien que le risque existe, on aurait pas trouvé un adn Y néolithique européen aussi différent de celui des européens actuels si les restes humains testés avaient étaient contaminés par les archéologues.
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L'histoire du rapprochement des haplogroupes scots et viking par exemple m'interroge, en dehors du fait qu'ils partageait le même métier à des époques différentes.
Sur qui ont été faits les prélèvements, comment a ont attribué une ethnie à des restes humains avant de faire tourner les séquenceurs ?
Vaste question qui n'a malheureusement pas grand chose à voir avec l'origine des Indo Européens, mais puisque vous y tenez, je peux essayer de trouver une explication d'après mes connaissances personnelles . L'auteur a vraisemblablement constaté une corrélation entre R1a1a1g3* ,les zones d'ancien peuplement Viking en Ecosse et en Irelande et la présence de ce sous groupe de R1a en Norvège, à partir des données des "scottish Dna Project", "Shetland Islands DNA ","the Norway project", "The Scandinavian Y dna project", "the Viking dna project" et "Ireland dna project". Après il faut savoir que les britanniques sont des populations "surtestées" et qu'il existe des projets pour recenser l'adn de quasiment tous les clans irlandais et écossais.
Il n'est pas risqué d'établir un parallèle avec les Vikings norvégiens puisque R1a est également fortement présent sur la côte ouest de la Norvège et les zones de peuplement norvégiens en général (Islande, île féroé, Shetlands, Orkney...).
De plus, plusieurs études ont montré que l'adn des habitants des Orkney et des schetlands où était autrefois parlé le Norne était proche de celui des scandinaves, des norvégiens en particulier.
De tels schémas s'adresse à des personnes ayant un minimum de connaissance concernant la répartition des haplogroupes. Ainsi, les qualificatifs "arabes", "juifs", "Viking" ne signifient pas que ces populations sont exclusivement composées de ce sous groupe de R1a mais que ce sous groupe de R1a a été trouvé parmi les juifs (ashkénazes surtout),certains habitants de la péninsule arabique et des régions d'ancien peuplement viking. Le public auquel ce type de schéma est destiné sait que les habitants de la péninsule arabiques sont majoritairement porteurs des haplogroupes Y J1, E, J2 et T et non R1a qui est intrusif dans la région, ,que les juifs sont eux porteurs d'une multitude d'haplogroupes Y, et que les scandinaves actuels (qui ne doivent pas être bien différent génétiquement des vikings) sont porteurs de R1a mais également I1 et R1b..