Citer :
"ni électrices"
Des études au Etats-Unis ont montré que certains candidats étaient préférés par les femmes, mais la plus grande différence était de seulement 5%.
Donc on peut dire que les femmes votent généralement de la même manière que les hommes. Donc le vote des femmes ne change pas grand chose.
Citer :
"ni éligibles"
Personnellement, je n'ai pas constaté de différences significatives entre les décisions prises par une femme élue ou par un homme élu.
Citer :
"n'étant pas admises dans les grandes écoles et les universités, exclues de la fonction publique (sauf pour certaines fonctions subalternes typiquement féminines), placées par le code civil sous la tutelle de leur mari, elles avaient très peu de possibilités d'exercer un pouvoir effectif dans une société gouvernée par des hommes. Le seul qui leur fût accessible en dehors des monastères était, à ma connaissance, celui de la direction d'une entreprise dans la mesure où elles y étaient autorisées par leur mari à moins que, célibataires ou veuves, elles fussent affranchies de la tutelle d'un mari."
Le travail n'est pas un pouvoir, mais une servitude.
Seul l'argent que l'on retire du travail vous donne du pouvoir.
Combien d'argent un mari du 19e siècle confie-t-il à sa femme ? (J'exclus le cas des femmes non mariées, car effectivement, elles sont pauvres, et donc sans grand pouvoir.)
C'est la question fondamentale. Malheureusement, je ne crois pas que l'on ait de statistiques précises pour répondre à cette question.
On peut avoir une estimation d'après les récits, et même d'après les oeuvres de fiction (pièces de théâtre, romans) car elles sont généralement assez proches de la réalité sur ce sujet.
Il me semble que les hommes français font généralement confiance à leur femme, et leur laissent une grande partie de la gestion financière de la famille.
Bien sûr certains hommes dépensent tout leur argent au café, ou font d'autres dépenses sans l'accord de leur femme.
Mais, en moyenne, les femmes ont un pouvoir assez important dans leur famille, et donc aussi dans la société, même s'il est sans doute moindre que celui des hommes.