Merci pour ce complément sur le génocide. Intéressant à évoquer dans un fil (ou retrouver à priori).
Je reviens vers vous pour les romans (ayant pour cadre un décor
) historique.
Les ajouts: L'idole, Robert Merle,
Le Palais de toutes les promesses", de Jean-Michel Riou
La Guerre des trois Henri" de Jean d'Aillon
Les Hommes de la Liberté, Claude Manceron.
Tempête sur la Corne d'Or de Gerhard Herm
Les Amants de Byzance de Mika Waltari
Fredegonde Reine de Laure-Charlotte Feffer
l'Eglise verte de Bazin (là j'ai un doute...)
L'anneau du pêcheur de Jean Raspail
A signaler, le retour des
Faux Tsars en haut du classement.
Merci à vous.
J'en profite pour parler... D'une étrangeté : la liste "principale" sur Babelio est inexistante en recherche (chez moi en tout cas). Peut-être les pseudos, le lien vers ce forum, les admins en vacances ou les quasi 200 références, je ne sais pas.
D'un succès : par contre, j'ai fait une liste dite "antiquité" qui fonctionne :
https://www.babelio.com/liste/12420/Rom ... toire-Anti30 références.
Top 5: 1. Mémoires d'Hadrien, Marguerite Yourcenar
2. Sinouhé l'Égyptien, Mika Waltari
3. Mémoires d'Agrippine, Pierre Grimal
4. Aristote détective, Margaret Anne Doody
5. Néropolis, Hubert Monteilhet
D'un ajout prochain et d'une désillusion : Patrick Boucheron, Léonard et Machiavel (Verdier, 2013). Dialogues et conversations secrètes (ou plutôt tâtonnements et hésitations) entre deux contemporains de cette fin de XVe début XVie siècle: Léonard de Vinci et Nicolas Machiavel. On suit les déplacements parallèles et parfois les rendez-vous de ces deux
intellectuels du temps, l'ingénieur hydraulique et le secrétaire, auprès de César Borgia, à Florence et ailleurs.
C'est un roman vrai en cela qu'il ne ment pas car l'auteur est un historien spécialiste de cette période. P.Boucheron écrit un faux roman. Tout est vrai, contextualisé, documenté (en retirant toutefois ces inesthétiques notes de bas de pages) et surtout (plutôt) drapé de l'ample pinceau d'un Léonard de Vinci sous l’œil de
Daniel Arasse, qui mieux que personne n'a décrit la peinture de Vinci et de l'imposante allure descriptive de
Pierre Michon , également chez Verdier.
Deux questions font déborder le cours de l'histoire et du livre: Qu'est-ce qu'être dans le
tempo de son temps ? Comment vivent deux illustres contemporains ?
La fin? Ce faux ne finit pas comme un roman et s'imagine, après le récit, dans des dettes bibliographiques bien réglementaires.
Verdict: j'ai bien aimé. On sent peut-être la question de capes d'époque derrière et un curieux exercice académique mais décidément ces deux hommes en imposent, débordent de l'histoire et crèvent la toile.
Jean Teulé, Fleur de tonnerre (Pocket, 2013). Pitch: 'Hélène Jégado, surnommée « Fleur de tonnerre » par sa mère. Employée pendant des années comme cuisinière en Basse-Bretagne au début du XIXe siècle, se prenant pour l'incarnation de l'Ankou, personnage mythique de la mort, elle tue ses employeurs successifs en empoisonnant leur nourriture avec de la mort aux rats.
Une vraie déception, je n'ai même pas pu aller au-delà de la première partie. Les dialogues sonnent plutôt creux façon mauvais téléfilm et tout le "folklore" invoqué par les mots et le décor me chagrinent plus qu'ils s'animent dans ma tête. Allant en Bretagne quasiment tous les ans, j'ai eu une impression de
faux décevante.