Je ne comprends pas le but qui motive cette phrase:
"les troubles qui suivent l'assassinat des empereurs fous sont en général bien pire que les maux qu'ils sont censés avoir causés"
So? Jauger le "bien", le "mal", le "préférable" me semble un exercice plus politique qu'historique. Va-t-on revenir sur la mise à mort de Louis XVI, les troubles qui ont suivi, par rapport aux maux qu'il est censé avoir causés ?
Nebuchadnezar a écrit :
Des faits d'ordre privés, donc déformés : dans ses retraites à Capoue, Tibère ne reçoit personne officiellement. Qui a pu être témoin du meurtre du serviteur qui lui a offert un poisson ? N'est-ce pas un racontar de cuisine ?
C'est vrai. Pourtant il y a quelques générations d'historiens sérieux entre lui et nous. Qui croire? A en croire l'historiographie, Tibére, outre cette piteuse histoire de pêcheur, précipitait ses jeunes amant(e)(s) du haut de sa falaise. Ce qui, si cela est vrai, dénoterait un esprit parfaitement sain et équilibré.
Nebuchadnezar a écrit :
Des paroles lâchées par un souverain dont les moindres faits et gestes publics sont scrutés et disséqués. Caligula parle de nommer son cheval consul ? Mais qui avait dit "avec l'étiquette RPR, un âne pourrait se faire élire maire du Ve arrondissement" ?
Excellent
Nebuchadnezar a écrit :
on pourrait aussi citer quelques dictateurs contemporains dont on a aussi clamé la folie, dont la mort n'a pas apporté que du bien (Saddam, Muammar...).
Oups. Là, par contre, on est obligé de mettre un point d'arrêt, rapport à la modération.
1. ça dépasse le cadre de ce forum. J'avais cité l'histoire contemporaine (Idi Amin), mais qui restait dans le cadre chrono. Là, on est vraiment hors cadre.
2. ce propos relativise presque les actes des dictateurs susmentionnés (et de leur entourage), pour le coup bien documentés (j'en sais quelque chose).
3. on mélange un peu tout: les actes des dictateurs et le chaos qui a suivi leur départ (comme si l'un pouvait excuser ou relativiser ou "être préférable" à l'autre). Est-ce bien le propos?