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A partir du moment où les combats n'ont pas cessé (c'est-à-dire avant le 25 juin à 0 heure 35), aucun soldat n'a l'autorisation, encore moins le droit, de déposer les armes. Il doit continuer à lutter et à mourir. Ceux qui se rendent à ce moment-là ont perdu toute notion de devoir et de sacrifice - quand bien même cela serait compréhensible (pourquoi est-ce que je meurs ?), cela n'en reste pas moins une faute morale.
Lorsque le "vainqueur de Verdun" explique qu'il faut cesser la lutte et que rien ne sert de poursuivre le combat, dans une tonalité pathétique et larmoyante au possible, combiné aux revers subis les dernières semaines, il devait être très compliqué chez les simples soldats de trouver d'autres sentiments comme guides potentiels.
S'il y a une faillite au printemps 1940, elle se situe bien chez les officiers généraux, qui viennent juste de former un gouvernement de collaboration (cherchons l'erreur), pas chez les soldats.
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Pour l'armistice, si ce n'est pas Pétain qui l'avait demandé et signé, c'est un autre gouvernement qui l'aurait fait. Nécessairement, la France métropolitaine aurait eu un gouvernement de collaboration à la botte des Allemands.
Non, pas si le gouvernement s'était réfugié dans l'Empire ou à Londres avec les autres.
Les Allemands auraient peut-être placé des auxiliaires français "fascisants" à la tête d'un gouvernement de pacotille, mais ils auraient pu également être conduits à installer des gouverneurs militaires ou autres
gauleiters.
Difficile d'affirmer si la situation eût été pire sans Vichy, les Allemands se sont de toute manière servis comme ils l'entendaient.