Pas très historique tout ça. Le sujet aurait été mieux à sa place dans l’Agora.
Le plus intéressant est :
hors inflation, dividende inclus, depuis 1900, la performance annuelle de la Bourse (de New-York) est environ de 5% (selon Robert Shiller), et que les dividendes sont environ à 2% de la valeur de l'action.
Il faudrait comparer avec d’autres formes de placement, l’immobilier en particulier. Je pense qu’en moyenne et sur le long terme la rentabilité d’un investissement en actions est plus performant. Mais ce serait à vérifier. Certes les actions présentent un certain risque mais l’immobilier aussi : allez voir dans la banlieue de Détroit ou, en France les résultats de certains investissement fiscalement attractifs mais commercialement désastreux : loi Pinel ou résidences de tourisme louées sous le statut des baux commerciaux.
L’indice qui m’intéresse le plus est le rapport cours / bénéfice. Peu importe le dividende quoiqu’une part importante du bénéfice distribué donne des inquiétudes sur l’avenir de l’entreprise.
Outre son rendement sur le long terme, l’avantage majeur de l’investissement en actions cotées est sa grande liquidité.
Citer :
Sans compter que, et pour revenir au CAC40 fondé en 1987, très rares sont ceux qui conservent des actions trente-quatre ans. Celui qui a gagné depuis 1987, il est très probable qu’il a revendu à la hausse de multiples fois, et réinvesti. À chaque fois qu’il a vendu, il encaissé des plus-values et payé des taxes. Taxes sur du néant, selon vous…
Oui, mais pas que des plus-values. Parfois aussi des moins-values. J’ai le souvenir des fleurons de l’industrie qu’étaient Usinor et Creusot-Loire : perte totale.
Cela dit, vous voulez être tranquille et vous enrichir lentement mais sûrement ? Achetez des actions Air Liquide ou Française des jeux et gardez-les longtemps, très longtemps. Il m’est arrivé deux ou trois fois de vendre Air Liquide. Je me croyais malin, à chaque fois je l’ai regretté. J’ai entendu dire que, sur le long terme, la performance d’un investisseur suivant les conseils d’analystes avisés n’était pas meilleure que celle de celui qui décidait en jouant aux fléchettes. C’est bien possible.
A l'opposé des valeurs de père de famille, il y a les biotechs. Elles ne font pas de bénéfice, même pas de chiffre d'affaires, que des pertes. En plus elles diluent périodiquement la valeur de leurs actions par des augmentations répétées de capital. Jusqu'au jour où elles arrêtent tout, 9 chances sur dix, perte totale ou qu'elle parviennent à mettre un nouveau médicament sur le marché, une chance sur dix et c'est le jack pot. Je vous recommande l'action Neovacs. J'en ai acheté sur les conseils d'Investir (qui précisait
spéculatif, soyons honnête) à 1,20 €. Elle ne valent plus que 0,01 €. Je n'ai plus grand espoir de récupérer ma mise.
Malgré tout, je suis assez content d'investir. Ce journal donne de nombreuses informations sur les entreprises cotées et des objectifs de cours à moyen terme, de l'ordre de 18 mois, assez souvent vérifiées. Parfois j'agis à l'inverse des conseils mais en bonne connaissance de cause. Ainsi l'année dernière, le conseil pour Peugeot était :
se tenir à l'écart. J'ai au contraire pensé que l'entreprise était solide et qu'avec un PER de 6,4 il était opportun de se lancer. Je m'en félicite.