Pierma a écrit :
Rico Ratso a écrit :
J'ai notamment du mal à saisir l'ambiance de l'un des récits où 150 grenadiers, usant certes de l'effet de surprise, font refluer 5000 opposants. Simple ascendant psychologique ou bien capacité à infliger des pertes insoutenables ?
Vu la disproportion, je penserais plutôt que le calme et le sang-froid de cette petite troupe qui attaque laisse imaginer qu'ils y en a d'autres derrière eux. (Les Alliés s'étaient pris de telles vestes à répétition qu'ils craignaient les combinaisons de Napoléon et ses surprises, justement.)
Où avez-vous trouvé cet épisode, et où se déroule-t-il ?
Citer :
Cela étant dit, je comprendrais parfaitement que la modération juge ce fil redondant et préfère le supprimer.
Allons, allons !
La modération ne supprime pas un sujet sans raisons. (S'il est redondant on le fusionne avec son jumeau, mais je pense que ce n'est pas le cas ici.)
Citer :
En 1814, le lendemain d'une bataille, resta encore une compagnie de 150h de la Vieille Garde, ceux ci virent arriver 5000 Autrichien, leur commandant decidant de ce cacher dans les maisons et de les laisser approcher a dix pas avant de les charger, l'effet psychologique fut decisif, car malgré leurs immense inferiorité numerique, les Autrichiens, épouvanté d'avoir a les combattrent, prirent la fuite.
C'est évoqué par Nathan8 dans le sujet connexe dont j'ai partagé le lien mais je n'en connais ni la source ni la fiabilité. Cela fait un match à 33 contre 1 si l'on accorde foi à l'anecdote. Mais l'hypothèse que vous avancez pourrait expliquer le dénouement.
bourbilly21 a écrit :
Tout est expliqué chez Ardant du Picq (études sur le combat)
de mémoire : jamais ô grand jamais vous n'aurez d'égales résolutions face à face
quand une infanterie décidée à attaquer fond sur l'ennemi, celui-ci n'attend pas le choc et fuit
tout le reste n'est que littérature propre à exciter les foules de lecteurs avides de sensations viriles
et à cet égard, les scènes de batailles magnifiées par les peintres ou les cinéastes ne sont qu'une pâle copie de la réalité
Je vous remercie pour la référence, cela pourrait m'apporter des éléments de compréhension bienvenus.
En ce qui concerne l'infanterie, il y a pourtant des époques où le contact était courant, non ? Ce n'était plus du tout la même dynamique durant le Premier Empire ?
À propos du traitement cinématographique de la période, le "Waterloo" de Bondartchouk reste-t-il le moins fantaisiste ou trouve-t-on plus fidèle historiquement ?