Liber censualis a écrit :
Justement Lampsaque, j'aime aussi beaucoup le film, même s'il agace parfois par ses travers "nature writing", les considérations écologistes de Dunbar qui déplore que ses concitoyens considèrent la prairie comme une poubelle, ou tirent sur un loup par plaisir...les indiens passent aussi-à tort-pour des défenseurs de la nature. Le manichéisme hollywoodien est trop souvent incontournable... Mais j'ai trouvé les reconstitutions convaincantes (je ne suis pas un spécialiste néanmoins)
Quand les acteurs sont Amérindiens, et, de plus parlent une langue amérindienne, l’effet de réalisme est puissant… De plus, pas mal de figures sont individualisées : le sorcier, mais aussi sa femme, le guerrier farouche, le vieux chef, les trois adolescents… Il y a des scènes ou Dunbar ne joue pas un grand rôle et où on voit les Sioux entre eux…
Je me suis étonné qu'une femme puisse choisir son mari, comme le fait Dressée avec le poing, eh bien, ça n'a pas l'air impossible...
Je me suis étonné aussi que tout le conseil puisse tenir dans un seul tipi, j'apprends qu'il y a avait des tipis géants pour les conseils.
Je me suis étonné enfin que la tribu - le "village" dit Dunbar dans le film - affronte des Pawnees et non d'autres Sioux, je crois comprendre qu'il y avait une sorte d'alliance entre Sioux, et donc que c'est tout à fait plausible.
Une autre chose qui m'a étonné sans que je puisse vérifier mais que je trouve plausible et bien faite : Quand Cheveux au Vent parle au conseil, il ponctue son discours de grands gestes assez lents qui sont presque des signes (pas du tout comme les gestes d'un excité). Il n'y a que dans cette scène qu'un Sioux parle comme ça. Je suppose qu'en effet un discours tenu au conseil pouvait être accompagné d'une sorte de gesticulation solennelle, ritualisée.