Roy-Henri a écrit :
Novembre 42 ? Pas un peu plus tôt, quand les Allemands accédaient aux sommets du Caucase ?
Justement, c'est en novembre 42 que les premiers Allemands atteignent le Caucase...
Roy-Henri a écrit :
Le fait est que s'ils avaient disposé à ce moment-là d'une dizaine de divisions de réserve pour les jeter sur cette portion du front, ils auraient bordé toute la Caspienne et se seraient emparés de Bakou...
10 divisions ! Vous parlez là de près de 150 000 hommes !
Roy-Henri a écrit :
L'objectif était à portée de mains. D'ailleurs, plusieurs de leur patrouilles parvinrent jusqu'au rivage de la Caspienne. Le front était encore mouvant à ce moment-là...
La partie ukrainienne du front russe a toujours (ou presque) été mouvante, vous savez...
Roy-Henri a écrit :
Au plus fort de l'action, il faut rassembler toutes ses forces pour porter l'estocade décisive...
Facile à dire, plus difficile à faire... vous auriez voulu que les Allemands retirent
toutes leurs troupes d'Europe pour porter le "coup fatal" à la Russie ? Mais, entre-temps, un débarquement anglais aurait pu avoir lieu, ou du moins un sévère réapprovisionnement en armes aux résistants, ce qui n'aurait pas du tout contenté Hitler...
Roy-Henri a écrit :
D'une certaine manière, Vichy a contribué à la victoire finale !
Ha ha ! Oui, on pourrait dire ça comme ça, même si c'est un peu tiré par les cheveux...
Jean-Marc Labat a écrit :
Bof! Il existait un système tournant au sein de la Wehrmacht où des unités éprouvées partaient se reconstituer sous des cieux plus cléments.
Il est vrai que la Wehrmacht était très en avance sur son temps quant à l'organisation qu'elle avait...
Mais tout dépend quand ! Quand tout souriait au Allemands, soit. Mais quand la supériorité numérique était aux Russes, et que les Allemands avaient besoin de plus en plus d'hommes pour combler les brèches régulièrement ouverte dans le front, en fin 43 - 44 ?
Jean-arc Labat a écrit :
Un dicton allemand dit: Glücklich wie Gott in Frankreich. Pour qui revenait de Russie, la France était un pays de cocagne.
Je suppose que les Français de l'époque napoléonienne avaient le même type de proverbe concernant les pays occupés (Italie, Prusse, Autriche...) et l'Espagne, en 1807-1813...
Jean-Marc Labat a écrit :
Il fallait des troupes pour occuper le pays, et Hitler s'est servi de ces divisions pour envahir la zone nono, ce qui était sans risque, il faut bien l'avouer.
Sans risque, et assez inutile, si ce n'est la possibilité de rafler les Juifs s'y cachant, à l'abri des troupes allemandes... mais il n'y avait strictement aucun avantage militaire à en tirer...
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"Candida pro causa ense candido"
Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)