Mnémon a écrit :

La prime ne revient elle pas au premier arrivant qui comble un vide humain et se retrouve dans un pays de cocagne?
Il se multiplie et comble le vide et les suivants ne font que completer le pool génétique de la masse humaine devant lui à moins qu'il ne l'extermine?
Il y a les maladies inconnues (ça marche dans les deux sens), les performances biologiques, intellectuelles et culturelles qui peuvent donner l'avantage à des populations différentes (genre Neandertal et
sapiens qui n'avaient pas la même physiologie ou le Londonien et le Bengali qui partagent la même biologie mais se distinguent sur les plans culturels).
Le pauvre Cortès qui croyait se tailler un royaume dans le Nouveau Monde a vu ses copains mexicains disparaître comme neige au soleil sous l'effet des épidémies.
Les Incas ont été mis à genou par une poignée d'Espagnols intrépides.
A l'inverse, les Vikings ont été exterminés par les Amérindiens au Canada.
Tous les cas de figure semblent exister.
***
Pour l'hémisphère sud, la calotte antarctique a sûrement avancé dans l'océan, et peut-être même touché l'Amérique du Sud, mais je crois qu'on n'en parle pas car d'abord l'avancée des banquises sur les océans dans le passé préhistorique n'est pas évaluable, ensuite le pôle passe pour être resté remarquablement stable durant les derniers millions d'années.
Citer :
La monstrueuse calotte antarctique, elle, n’a pratiquement pas varié depuis trente millions d’années, alors qu’en matière de réchauffement global elle en a vu d’autrement plus puissant que celui que nous vivons douillettement depuis onze mille ans. (2002, Le Point 1564, 78)
J'ai trouvé une histoire d'isthme reliant l'Antarctique aux Amériques vers 8000 av. j.-C., mais la source reste douteuse (un site Internet dont j'ai oublié le nom).
Bon, la banquise antarctique doit bien avancer et reculer un peu, mais ces histoires de va-et-vient de calottes glaciaires sur des milliers de kilomètres ne semblent concerner que l'hémisphère nord, parce qu'il est couvert de terres émergées.