kriekmarc a écrit :
Roy-Henry a écrit :
2: la stratégie du blocus continental est une réponse au blocus maritime décrété par l'Angleterre.
3: le tournant se situe davantage selon-moi dans l'abandon du projet de descente en Angleterre. Dès-lors, la seule stratégie possible est bien celle du blocus. Elle est facilitée par les victoires sur la Prusse et sur la Russie.
suite à une victoire française, les anglais n'aurait peut être pas pu imposer un blocus maritime, et le projet de descente en Angleterre n'aurait pas été abandonné...Les conséquences de la bataille de Trafalgar sont donc primordiale.
La victoire française dans le contexte donné du 21 octobre 1805 était impossible. Il aurait fallu naviguer par petit temps, avec une mer peu agitée. Dans ce cas, la supériorité des canonniers anglais aurait été atténuée.
Le projet de descente a été abandonnée le 23 août 1805, quasiment deux mois avant la bataille, du fait de l'agression autrichienne. Il est assez peu vraisemblable qu'elle ait pu être reprise en 1806, même en cas de victoire française (au mieux, un résultat à la 15/20).
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'escadre de Villeneuve n'était pas assez manoeuvrante et que les vaisseaux espagnols étaient comptés 2 pour valoir un vaisseau français (dans les calculs de Napoléon). Mais Nelson -LUI- calculait qu'un vaisseau anglais en valait 2 français. Donc, 4 espagnols...
Citer :
Pour ce qui est de votre démonstration des suites favorables pour Napoléon d'une victiore à Waterloo, désolé, mais ils ne m'ont pas convaincus: comme cela a été dit par d'autre intervenants, les problèmes étaient trop important: manque de financement pour couvrir les frais d'une armée, plus d'alliés (alors que de nombreuses troupes non françaises se sont battues pour Napoléon), les meilleures troupes disparues dans les campagnes précédentes, un peuple français, exténué et saigné par des années de guerres qui n'était plus près à soutenir sans réseve Napoléon. Mêmes en prenant en compte vos chiffres, je ne pense pas que ces soldats auraient pu s'opposer aux coalisés (je ne conteste pas leur courage,mais leur manque d'expérience).
Le manque de financement pour couvrir les frais d'une armée ?
C'est une plaisanterie, je pense... Si les fonds eurent quelque mal a être mobilisés au départ, cela n'a pas nuit véritablement aux préparatifs. Napoléon n'eût guère de difficultés à lever des fonds en Angleterre et aux Pays-Bas (Money is money). Ce qui prouve que certains banquiers étrangers croyaient en ses chances ! MDR
Plus d'alliés (alors que de nombreuses troupes non françaises se sont battues pour Napoléon) ?
Que vient faire cette considération ici ? Elle est évidente. Elle ne conditionne pas le débat, puisqu'elle ressort clairement du tableau des effectifs alignés des 2 côtés.
les meilleures troupes disparues dans les campagnes précédentes, un peuple français, exténué et saigné par des années de guerres qui n'était plus près à soutenir sans réserve Napoléon ?
Mais c'est ne pas tenir compte des 100 000 vétérans revenus des pontons anglais et des geôles russes ! Encore ce chiffre est-il supérieur d'après les historiens, sans qu'on puisse le préciser davantage.
La qualité des soldats de la Coalition n'était guère meilleure. Les soldats de 1815 étaient tous des anciens (les plus jeunes sont les Marie-Louise de 1814).
Quant au peuple français, il n'était ni saigné, ni exténué... Pas plus en tout cas que les Russes ou les Autrichiens ! Il ne faut pas faire cas de la propagande royaliste, même si un petit tiers des provinces était de tendance "royaliste", cad pacifiste à tout prix !
Citer :
Mêmes en prenant en compte vos chiffres, je ne pense pas que ces soldats auraient pu s'opposer aux coalisés (je ne conteste pas leur courage, mais leur manque d'expérience).
Cette considération est irrecevable, puisque -comme je l'ai dit- les soldats de 1815 étaient tous des vétérans. Ils avaient tous -au minimum- une campagne à leur actif. Je ne suis pas certain que cela ait été le cas pour les Suisses ou les Piémontais...
Par contre, je ne suis pas certain qu'il en était de même pour tous les soldats de la Coalition. La plupart avait été licencié après avoir quitté la France en juin 1814.