Le problème est que les paléontologues ont tendance à trop "spécifier", à limiter les caractéristiques de leurs fossiles
Homo.
Ainsi, ils divisent hâtivement en différentes espèces ce qui n'est probablement qu'une grande généalogie interféconde du premier
habilis au dernier
sapiens né tout à l'heure, sur des critères squelettiques opportuns pour décrire une longue évolution mais complètement spécieux pour départager des espèces (rappelons que le yorkshire et le loup ne constituent qu'une seule espèce).
De la même manière, ils attribuent arbitrairement des capacités aux différents types humains. Ainsi, le type
habilis resterait cantonné en Afrique. Et pourquoi donc ?
Concernant cette découverte, elle nécessite deux hypothèses principales : soit les paléontologues se fourvoient dans l'interprétation de ces "traces de boucherie" qui n'en seraient pas ; soit des hommes étaient déjà sortis d'Afrique à cette époque-là. À raison de 10 minutes de marche (1 km) par jour, 365 km par an, il faut 110 ans pour faire les 40.000 km de circonférence de la Terre, donc partir de l'Afrique du Sud pour la Mandchourie est loin d'être injouable en quelques siècles. Même il y a 2,6 millions d'années.
En revanche, ces inventions de "nouvelles espèces" (et même, en l'absence de squelettes, de nouveaux types) pour justifier qu'un homme se soit aventuré en Himalaya en -2.600.000 sont scientifiquement inintéressantes, tape-à-l’œil ou paresseuses. Même si on trouvait une fusée de 2,6 millions d'années sur la Lune, rien ne prouverait qu'elle n'ait pas été pilotée par autre chose qu'un homme préhistorique de son époque et dont nous connaîtrions déjà le type (squelettique).
Un "contre-slogan" ? Arrêtons de prendre les
habilis pour des personnes limitées et incapables de quitter l'Afrique !
