Je suis totalement ignorante de cette période, hors ce que l'on peut apprendre
a minima et sans intérêt mais lorsque le sujet semble ainsi couler, on ne peut qu'être accroché.
Plus de questions que de réponses évidemment.
"... Qui vivaient misérablement" :
c'est à dire ? Parce-que j'imagine que la notion de misère étaient inconnue. Il devait exister des moments ou périodes plus faciles au niveau nourriture que d'autres.
"Le temps libre"On ne devait pas connaître la notion de temps libre qui doit forcément être occupé. Pendant les périodes où une inaction est présente, personne n'est obligé de pallier cette inaction. La notion d'ennui est inexistante mais les besoins de créer, bouger, faire sont là.
On doit donc non pas occuper ces temps mais chacun en fait ce qui lui plait (sommeil, échanges, essais -qui peuvent par exemple aboutir à ce que nous nommerons art, sculpture etc.-). Ce doit être aussi pendant ces moments que l'on s'amuse avec des pierres et par hasard, le fruit de ce hobby s'avère une avancée.
On peut donc aussi occuper ce temps libre à se faire plaisir...
Est-ce que ce temps libre voit l'émergence d'une
"vie culturelle" ? Il semblerait que vie active et temps libre vont de paire pour l'émergence d'une vie culturelle dans le sens où il existe toujours des avancées pour tel ou tel moment (s?).
Trouver un moyen de cueillir plus vite, de stocker plus longtemps, de multiplier tels ou tels outils, de leur attribuer une et une seule utilisation car un outil précédent fait le trait d'union.
J'ai un peu de mal avec la notion de temps libre = avancée culturelle par défaut.
Vous évoquez un
"stupre naturel".
Si c'est naturel, le mot n'a pas raison d'être (
cf. : définition) : ce sont des échanges sexuels.
Pourquoi essentiellement des femmes sont représentées ? Peut être parce-que les hommes s'interrogent sur cette capacité des femmes à procréer puis allaiter. Leur corps semble être une sorte d'origine d'autant plus source de questions et d'admiration qu'au bout de plusieurs lunaisons, ces femmes font des mâles et des femelles et ainsi se perpétue la chaîne qui n'est pas encore comprise comme vie, comme humanité etc.
Les choses sont comprises en mode comparaison avec la flore et la faune qui entourent. Maintenant l'être humain sent qu'il a quelque chose en plus qu'il maîtrise, que ceci soit le fruit de son cerveau, il est incapable de faire une telle analyse.
La notion de
"beau" est très subjective.
Pour certains "
beau" doit être ce qui ressemble à ce qui est mais reste hors de portée. Est beau, ce qui ressemble à une étoile, ce qui brille ; est beau ce qui est meilleur, qui apporte un plus fonctionnel ; est beau -en général- ce qui est unique et incompréhensible. Ces hommes peuvent se questionner sur une femme qui serait à l'origine de tous puisque les femmes enfantent aussi bien des mâles que des femelles.
Il y a donc existé une femme à l'origine. Peut être ceci est un indicateur que les mâles ne comprennent pas encore qu'il faille une interaction pour une gestation. Tout simplement parce-que à chaque fois qu'il y a interaction, il n'y a pas gestation. D'où un questionnement et comme ceci se passe dans le corps de la femme peut-être lui attribue-t-on des pouvoirs de choix, de sélection etc. Ce qu'un mâle ne peut pas faire où alors à travers un choix, une volonté : je tue un autre mâle pour... ou une femelle pour...
L'impact de l'évolution du cerveau nous donnera-t-elle une réponse ?
Encore faudrait-il déterminer que la notion de "beau" naît pendant l'évolution du cerveau.
Il faudrait donc accepter par là qu'un cerveau évolué soit seul apte à l'évolution d'une culture ce qui pose plusieurs interrogations d'autant que le ressenti "
beauté" ne passe pas par le biais du raisonnement. Ce qui est beau pour l'un peut ne rien susciter chez le voisin.
La polygamie est évoquée mais ceci a-t-il lieu d'être ? Cette notion s'inscrit face à la monogamie et en ces temps, ceci était-il une démonstration de quoi de ce soit ?
Richesse ? Encore faut-il qu'une société soit formée, hiérarchisée et que l'on estime qu'une femme est une monnaie d'échange. Nous sommes donc dans la société actuelle pour ainsi dire.
Je passe sur le "
prestige social". Il faut se mettre d'accord sur ce qui est un prestige (haut de la hiérarchie), le social (?) et qu'une femme soit la représentante d'un prestige plus reconnue qu'un outil rare ou encore un animal rare.
A quand peut être daté la notion de "prestige social" ?
Ici nous gardons donc une vision très actuelle avec le langage qui va de paire.
Quant à la force de travail, pourquoi des femmes ?
Des hommes capturés ont plus de force, plus d'endurance, rien de ce qui est fait par une femme ne peut être fait par un mâle, il suffit de lui montrer...
Comment peut-on savoir si un mâle ou une femelle est à l'origine de telle ou telle trouvaille qui s'avère être classée dans le "beau" ou le fonctionnel voire les deux ?
Les termes polygamie et monogamie n'ont sans doute pas lieu d'être car ce sont des termes nés d'une société composée.
A contrario, il a dû être remarqué qu'un mâle même avancé en âge, occupant ses envies avec certaines femelles : parfois il y a fruit, parfois pas. Il va alors devenir évident qu'une femelle jeune est préférable (pour de multiples raisons, encore évoquées de nos jours

).
La femelle perd de son aura mais reste cependant incontournable... jusqu'à un certain âge.
A elle ensuite de se montrer incontournable en se créant d'autres raisons qui feront qu'elle ne soit pas vue comme une bouche de plus à nourrir et qui -lors de moment plus difficile- peut être éliminée.
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